Le Bulldog

et sa santé …

CROISSANCE

La période de croissance est une étape de développement importante chez le chiot. C’est elle qui va conditionner les futures aptitudes physiques de l’animal. Les os soutiennent le corps et protègent le système nerveux central.

Le squelette du chien est composé d’environ 321 os parmi lesquels près de la moitié forment la partie axiale crâne et colonne vertébrale. Les os peuvent se classer en plusieurs catégories, les os longs des membres, les os plats des omoplates, les os irréguliers tels que les vertèbres et les os courts comme les phalanges.

Ils sont cependant tous entourés d’une couche de tissu conjonctivo-vasculaire, excepté au niveau des cartilages articulaires. En d’autres termes, les os sont innervés et vascularisés. Durant la croissance du chien, le processus de formation de l’os s’enclenche. C’est ce que l’on appelle l’ostéogénèse. Elle se déroule en deux phases, l’ossification primaire et l’ossification secondaire.

Pour la première, il s’agit de la première formation de tissu osseux de façon fibrillaire. La seconde étape c’est quand le tissu osseux se transforme en os lamellaire.
Pour les chiots Bulldog Anglais le pic se situe vers l’âge de 6 – 8 mois et ils ont leur taille adulte vers l’âge de 12 – 15 mois.

L’anticipation est le meilleur atout pour que la croissance du chiot se déroule bien. L’arthrose chez les jeunes patients apparaît le plus souvent quand les os présentent une anomalie de développement survenue durant la croissance.
Le contrôle de l’évolution du poids est un autre aspect à surveiller régulièrement. C’est ce qui permet de savoir si la quantité de la ration quotidienne est suffisante, insuffisante, trop importante ou inadaptée. Trop nourrir un animal en pleine croissance est dangereux pour sa santé.
En effet, l’excès de poids exerce une pression trop importante sur les articulations. Il faut donc choisir un aliment adapté et équilibré, avec un taux de protéines ni trop bas ni trop élevé, des acides gras omégas 3 et autres nutriments importants.

Pour finir, il est primordial de bien gérer l’activité physique de son chiot afin de le préserver. Il faut proscrire les sauts, les courses et les escaliers durant la première année pour ne pas endommager le squelette encore fragile.

LES OS DE VOTRE CHIOTS SONT EN FORMATION ET ILS NE SE TOUCHENT PAS. ILS SONT RATTACHÉS PAR DU CARTILAGE COMME VOUS POUVEZ LE CONSTATER SUR CES IMAGERIES.

ALLERGIES

L’allergie chez le chien se présente sous la forme de démangeaisons et d’inflammation de la peau. L’allergie environnementale est une maladie chronique qui nécessite un traitement individuel et permet au chien de vivre aussi bien que possible avec le moins de symptômes possible. L’objectif est de permettre au chien de vivre bien malgré sa maladie et d’éviter les affections chroniques de la peau.

En cas d’allergie alimentaire, les symptômes du chien peuvent être totalement éliminés si le maître et le vétérinaire trouvent un aliment que le chien supporte ou s’ils arrivent à éviter l’aliment qu’il ne supporte pas.

Symptômes d’allergies chez le chien
Les problèmes les plus fréquents chez les chiens souffrant d’allergies sont les démangeaisons.

Ces dernières se manifestent le plus souvent aux endroits suivants :

  • le visage,
  • les oreilles,
  • les aisselles,
  • les aines
  • autour de l’anus.

L’allergie est une réaction du système de défense de l’organisme face à une substance non supportée dans l’environnement que le chien devrait normalement supporter.

L’allergie la plus courante est causée par un allergène environnemental (la dermatite atopique) et par l’alimentation. Le chien peut également souffrir d’une allergie de contact. La cause de l’allergie est parfois impossible à établir chez le chien.

Certains chiens ne présentent que des problèmes récurrents d’otite ou des problèmes chroniques au niveau de l’extrémité des pattes.

Le chien peut aussi présenter d’autres symptômes :

  • il se gratte,
  • se mord,
  • se mordille,
  • se lèche et
  • traîne son derrière par terre.

La peau présente à des degrés variés des inflammations, rougeurs, croûtes, pigmentations, pellicules, pertes de poils et infections.

Diagnostic

Afin de diagnostiquer une allergie, le vétérinaire prend en compte les différents symptômes et changements de pelage et élimine les autres raisons de démangeaisons telles que les parasites ou les infections cutanées.
Première étape : déterminer si le chien souffre d’une allergie alimentaire
Pour savoir de quel type d’allergie est atteint le chien, on procède à un régime d’éviction qui sera suivi d’un test de réactivité.

Régime d’éviction chez le chien

Définition : le chien doit suivre un régime d’éviction pendant environ 8 semaines. Le régime doit comprendre de nouvelles protéines et sources de glucides. Actuellement, les chiens sont le plus souvent nourris avec des aliments hydrolysés et spéciaux disponibles chez le vétérinaire, ce sont des aliments fragmentés afin d’éviter toute réaction du système immunitaire contre les protéines. Un régime d’éviction doit être strict et le chien ne doit manger que les aliments sélectionnés. Même les os à mâcher sont à éviter.

Objectif : pendant le régime (environ 8 semaines), l’objectif est de guérir les problèmes cutanés et les éventuelles inflammations auriculaires.

Où trouver ce type d’aliment ?

Pour un régime d’éviction :
– soit le maître du chien se fournit dans une clinique vétérinaire,
– soit le maître du chien opte pour une ration ménagère : si une ration ménagère est appliquée, les ingrédients doivent être soigneusement sélectionnés et ne pas contenir d’ingrédients que le chien a déjà mangés.

Test de réactivité
Afin d’assurer que le chien souffre vraiment d’une allergie alimentaire et que l’amélioration/la guérison provient du traitement, on produit la réaction en donnant l’aliment qui a causé la réaction. Lors d’un test de réactivité, le chien réagit normalement au bout de 15 jours, mais une réaction est la plus souvent visible au bout de quelques jours après l’ingestion de l’alimentation qu’il ne supporte pas.

Deuxième étape : test sanguin d’allergie

Si l’aliment responsable de l’allergie n’est pas identifié, l’étape suivante consiste à faire un test cutané ou un test sanguin d’allergie. Les réactions allergiques aux différentes substances sont testées, comme les acariens, le pollen, la moisissure.
Objectif : l’objectif du test est d’éviter le contact entre le chien et l’allergène et d’effectuer une hyposensibilisation (aussi appelée vaccination allergique) ou immunothérapie.

Traitement des allergies chez le chien

Le traitement d’un chien souffrant d’allergie dépend des symptômes, de leur degré de gravité et des complications et capacités de l’animal.

Il faut essayer d’éviter ce que le chien ne supporte pas, surtout s’il s’agit d’un produit alimentaire ou d’un élément changeant dans son environnement. Une partie du traitement est médicale sous forme de comprimés ou de gélules de cortisone, de ciclosporine ou d’un autre médicament antiallergique.

De nombreux chiens sont traités par vaccination allergique. Un traitement contenant la substance à laquelle le chien est allergique est administré par le maître sous forme de vaccin ou de spray dans la bouche. Ce genre de traitement est bien accepté par beaucoup de chiens et présente peu d’effets secondaires. Le but du vaccin allergique est de réduire la prise d’autres médicaments.

La plupart des chiens suivent aussi un traitement externe avec un shampoing ou un vaporisateur. L’important est de prévenir les infections bactériennes ou fongiques qui renforcent les démangeaisons. Le chien doit souvent être lavé, tous les jours ou tous les deux jours au début puis les lavages peuvent être plus espacés lorsque l’allergie est mieux contrôlée.
Le shampoing présente différentes qualités : il peut être antibactérien, anti-démangeaison ou antipelliculaire. Le shampoing doit être utilisé correctement et reposer entre 5 et 10 minutes avant d’être rincé. Il convient de bien rincer pour éliminer tout le shampoing. De nombreux chiens doivent subir régulièrement un traitement des oreilles avec des gouttes de cortisone pour prévenir les otites.

Le traitement inclut aussi un complément d’acides gras oméga-3/6 pour que la peau retrouve toutes ses qualités, car celle d’un animal allergique est moins efficace. Les acides gras se trouvent aussi dans l’aliment pour animaux allergiques. Elles produisent un effet calmant.

Résultats

La grande majorité des chiens présentent moins de symptômes avec des soins et des traitements appropriés. Il ne faut pas oublier que l’allergie est une maladie à vie.

Le dialogue et une étroite collaboration avec votre vétérinaire sont essentiels pour obtenir le meilleur traitement pour votre chien.

La responsabilité du maître est de prendre soin du chien en suivant les consignes du vétérinaire et de demander de l’aide si les symptômes changent, empirent ou si les démangeaisons ne sont pas suffisamment atténuées.

ALOPÉCIE - PERTE DES POILS

Mon chien perd ses poils, est-ce normal ?

Les chiens qui font deux mues par an perdent leurs poils au printemps et à l’automne pour revêtir le pelage le plus adapté à la saison. Certains chiens comme les chiens nordiques ont des pousses très lentes. La moindre tonte mettra du temps à repousser. Les chiens frisés tels que les caniches ont des mues si discrètes et une pousse de poils si longue qu’on a l’impression qu’ils ne perdent jamais de poils.

En cas de stress les chiens peuvent également perdre une grande quantité de poils, de façon diffuse, d’un seul coup.

Dans ces cas-là on ne parle pas d’alopécie et il est complètement normal pour un chien de perdre ses poils.

Perte de poils chez le chien : les causes d’alopécie

Un chien qui perd ses poils peut être atteint de maladies très diverses et parfois concomitantes. Beaucoup de maladies en créant une inflammation de la peau et des démangeaisons favorisent le développement de bactéries et donc d’une surinfection bactérienne.

Les maladies parasitaires qui provoquent une inflammation et du prurit (chien qui se gratte) peuvent induire la perte de poils. On peut citer la gale du chien ou les puces du chien comme exemple d’infestation parasitaire créant des alopécies. Un chien qui perd ses poils peut également être atteint d’un parasite interne, la leishmaniose, qui provoque des lésions générales (abattement, amaigrissement) et des lésions cutanées.

Les infections fongiques

Les maladies liées à la présence d’un champignon telle que la teigne crée des alopécies très typiques : elles sont circulaires, on y trouve des poils cassés et ne démangent pas en général. Attention la teigne est une zoonose et crée des lésions circulaires sur la peau des personnes vivant avec le chien atteint. Les personnes ou les autres animaux de compagnie tels que le cobaye peuvent transmettre la teigne au chien.Les infections bactériennes
Les infections bactériennes également appelées pyodermite provoque des lésions qui grattent énormément, dépilées, rouges et parfois suintantes. Elles peuvent être associées à des infections parasitaires ou fongiques.Les maladies liées à une allergie du chien telles que la dermatite atopique ou les allergies alimentaires provoquent une inflammation importante de la peau et des oreilles (on parle d’otite du chien). Secondairement peut se développer une pyodermite ou une infection fongique.

Maladies génétiques

Certaines maladies génétiques ou congénitales telles que l’alopécie des robes diluées ou l’alopécie X.Maladies endocriniennes
Des maladies endocriniennes telles que l’hypothyroïdie du chien (les hormones thyroïdiennes ne sont pas secrétées en quantité suffisante) provoque une alopécie typique en « queue de rat » et des flancs.

Il existe d’autres alopécies qui ne sont pas liées à des maladies telles que le chien qui perd ses poils à l’endroit où il porte un collier ou un élastique trop serré, sur le site d’une injection faite par le vétérinaire et enfin l’alopécie des glandes de la queue des chiens mâles entiers.

Que faire pour un chien qui perd ses poils ?

Consultez votre vétérinaire. En présence d’une chute de poils non expliquée chez le chien le vétérinaire fera une anamnèse complète pour connaître l’historique du chien (aspect saisonnier ou cyclique de l’alopécie, démangeaison, fréquence des traitements anti-parasitaires, injections, voyages…). Il cherchera à savoir si le chien présente d’autres symptômes plus généraux. La polydipsie (chien qui boit beaucoup d’eau) et l’abattement par exemple peuvent faire penser à une maladie endocrinienne ou à la leishmaniose.Il fera ensuite un examen complet du corps de l’animal, à la recherche de parasites tels que les puces. La localisation des pertes de poils peuvent l’orienter sur telle ou telle maladie. Il notera également leur aspect, la couleur, la présence d’un suintement et d’autres lésions dermatologiques comme des boutons ou des squames.

Le vétérinaire dispose de nombreux examens complémentaires pour déterminer l’origine des lésions dermatologiques :

  • Le trichogramme : il épile le chien et regarde le poil au microscope
  • Le raclage cutané : avec une lame de bistouri émoussée il gratte la peau jusqu’à ce qu’elle saigne un peu. Ce raclage profond permet de mettre en évidence les parasites installés profondément dans la peau du chien.
  • Le scotch-test ou le calque : avec un scotch ou une lame en verre, il va prélever des cellules en les pressant sur la peau. Après une coloration rapide il va les observer au microscope à la recherche de cellules de l’immunité, de bactéries ou de levures. Sur le scotch il peut également observé l’aspect microscopique des poils morts
  • La lampe de Wood : avec cette lampe à UV qu’il passe au dessus des lésions il recherche une teigne, les poils teigneux deviennent fluos sous cette lampe. Parfois ce test est négatif malgré la présence d’une teigne, si le vétérinaire a un doute il peut faire une mycoculture des poils sur un gel de culture spécial et vérifier en une semaine minimum si des champignons se développent.
  • L’analyse sanguine : pour vérifier que des organes ne sont pas atteints, rechercher une maladie endocrinienne ou une infection par la leishmaniose (une maladie parasitaire générale qui donne des lésions cutanées)

Les traitements dépendent évidemment de la maladie trouvée. Peu de traitement sont efficaces sur les alopécies d’origine génétique ou congénitale.Un traitement anti-parasitaire externe est appliqué même si les résultats n’ont pas montré la présence d’un parasite. Certains parasites comme la gale du chien induisent des pertes de poils à cause des démangeaisons et peuvent être difficiles à trouver même pour des dermatologues vétérinaires.

Certains compléments alimentaires comme les oméga 3 ou des vitamines peuvent agir sur certains types de chien qui perd ses poils (en particulier quand on a des carences dans l’alimentation ou des pertes à cause de diarrhée du chien).

ARTHROSE (articulations douloureuses)

L’arthrose du chien est une affection des articulations qui se manifeste par la destruction progressive du cartilage articulaire qui recouvre les os au niveau des articulations et qui permet d’amortir les chocs un peu comme ses coussinets. L’arthrose résulte donc d’une articulation qui souffre ou qui vieillit.

Tous les chiens sont sujets à l’arthrose que ce soit à cause de leur âge ou de leur poids. Il existe néanmoins plusieurs types d’arthrose chez le chien : l’arthrose primitive et l’arthrose secondaire.

L’arthrose primitive est la conséquence de l’usure des articulations du chien et touche donc principalement les chiens âgés. En effet, plus le chien vieillit, moins son cartilage se répare facilement. Dans certains cas plus graves, le cartilage qui recouvre les surfaces des os au niveau des articulations se détruit progressivement. Les chiens souffrant d’obésité peuvent aussi être sujets à l’arthrose primitive du fait de leur surcharge pondérale.
L’arthrose secondaire se développe sur une articulation qui fonctionne mal. Ce type d’arthrose apparaît en général dès un jeune âge. L’arthrose secondaire chez le chien peut être le résultat de malformations articulaires ou peut également apparaître suite à une fracture d’une articulation du chien qui favorise l’arthrose.

L’arthrose est une maladie très douloureuse donc si votre chien en est atteint, vous remarquerez que ses déplacements sont plus difficiles. Cela s’explique par le fait que ses articulations perdent leur souplesse et ses mouvements deviennent donc difficiles.

L’arthrose du chien est une maladie qui évolue et se caractérise par 3 niveaux :

Niveau 1 de l’arthrose : un chien arthrosique va réduire son activité physique, sa volonté de sauter ou de courir. Votre chien va donc éviter de s’appuyer sur le membre atteint d’arthrose et peut donc boiter.
Niveau 2 de l’arthrose : lors de certains mouvements, votre chien va gémir et essayer de mordre car, à ce stade avancé de l’arthrose, les douleurs que ressent votre chien sont encore plus importantes. Votre chien peut adopter un comportement inhabituel et se montrer agressif si jamais quelqu’un le bouscule ou appuie sur ses membres douloureux. Lorsque le temps change soudainement ou qu’ il fait froid, les symptômes s’aggravent. Votre chien deviendra donc sujet à des crises « aiguës » très douloureuses accompagnées d’une boiterie bien visible.
Niveau 3 de l’arthrose : à ce stade, l’évolution de l’arthrose conduit à une ankylose (immobilité totale de l’articulation). Cela permet de limiter la douleur mais il ne sera plus possible d’effectuer certains mouvements pour votre chien.

QUELS TRAITEMENTS UTILISER POUR UN CHIEN SOUFFRANT D’ARTHROSE ?
Les traitements de l’arthrose peuvent être médicamenteux, chirurgicaux, diététiques mais aussi naturels et alternatifs associés à un changement d’hygiène de vie. Ils ont pour but de soulager le chien malade car l’arthrose ne disparaît pas.

TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX
Le traitement médical de la douleur des crises arthrosiques , prescrit par le vétérinaire, est basé sur l’administration d’antalgiques et d’anti-inflammatoires pour soulager les douleurs du chien.

TRAITEMENT CHIRURGICAL
Une intervention chirurgicale peut être indispensable en cas d’arthrose secondaire (dysplasie de la hanche du chien, instabilité articulaire, ostéochondrite disséquante). Il est primordial de rechercher précocement ces anomalies articulaires chez le chien et de les corriger chirurgicalement pour éviter des séquelles locomotrices par la suite.

TRAITEMENT DIÉTÉTIQUE ET COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES

Certaines vitamines, les acides gras essentiels oméga 3, et des protecteurs spécifiques du cartilages du chien, les chondroprotecteurs comme la glucosamine ou la chondroïtine sulfate, ont des effets bénéfiques prouvés cliniquement sur la mobilité articulaire du chien arthrosique et permettent de préserver sa santé.

LA GLUCOSAMINE
La glucosamine est une molécule qui peut être fabriquée par l’organisme et dont le principal rôle est de participer à la synthèse des glycosaminoglycanes, les éléments clés de la structure des cartilages. La glucosamine est obtenue à partir de la chitine, dérivée de la carapace des crabes, langoustes, homards et crevettes. La glucosamine a plusieurs effets permettant de contrer l’apparition de l’arthrose chez le chien : elle retarde la dégradation des cartilages, stimule la fabrication des cellules composant ces derniers et a un effet anti-inflammatoire pour soulager les douleurs articulaires de votre canidé.

LA CHONDROÏTINE
Tout comme la glucosamine, la chondroïtine est une substance fabriquée par l’organisme, présente dans les cartilages du chien et extraite de la chitine des crabes, crevettes, langoustes et homards. C’est un produit riche en silice minérale, importante pour la solidité et la santé des tissus. La chondroitine stimule la reconstitution du cartilage endommagé du chien et possède des propriétés anti-inflammatoires.

CILS ECTOPIQUES (yeux)

Qu’est-ce que des cils distichiasiques ?

Les cils distichiasiques sont des cils qui ont poussé dans une position anormale sur le bord de la paupière de telle sorte qu’ils sont en contact avec la surface de l’œil (et particulièrement la cornée) provoquant une irritation de cette dernière. Parfois ils sont la cause de douleur et même d’ulcération de la cornée. Le distichiasis est rare chez le chat et le cheval.
Quelle en est la cause ?
Ces cils sont implantés dans des glandes spécialisées, localisées au niveau du bord des paupières. Ces glandes produisent une sécrétion grasse qui permet de lubrifier la surface de l’œil et de réduire l’évaporation des larmes. Dans certaines races de chien, ce problème est considéré comme étant influencé par la génétique et donc transmissible des parents à leurs enfants.
Est-ce que mon animal est à risque de développer des cils distichiasiques ?
Les races de chiens prédisposés au distichiasis sont repris dans la liste suivante : Cockers américains, Bedlington Terriers, Boxers, Cavaliers King Charles Spaniel, Epagneuls anglais, teckels, Bulldogs anglais, Flat coated retrievers, bergers allemands, goldens retrievers, bichons havanais, Jack Russell Terriers, Pékinois, caniches, bergers des Shetlands, Shih Tzus, Saints Bernard, Epagneuls du Tibet, Terriers tibétains, Yorkshire Terriers. En général, seuls les jeunes chiens sont affectés. Très exceptionnellement, les cils posent problèmes chez des individus adultes voire âgés.

Quels sont les effets du distichiasis ?

Dans de nombreux cas, les cils distichiasiques n’ont aucun effet, mais s’ils sont longs et durs et qu’ils touchent la cornée, ils sont la cause d’une irritation légère à sévère. L’irritation chronique même légère peut provoquer une réaction de la cornée qui devient pigmentée, vascularisée ou fibrosée et qui de ce fait perd de sa transparence. Dans les cas les plus graves, ils sont la cause d’ulcères de la cornée qui ne guériront que quand ils seront retirés.
Comment puis-je savoir si mon animal a des cils distichiasiques?
Les cils ditichiasiques qui ne posent pas de problème ne peuvent être remarqués que lorsque les yeux de votre animal sont examinés par un ophtalmologue. Ils sont en général invisibles ou difficilement visibles à l’oeil nu. Si votre animal des infections oculaires répétées, un débordement excessif de larmes ou d’autres signes de gêne oculaire, ils doivent être examinés afin d’exclure la présence de distichiasis.

Quels sont les traitements du distichiasis ?

Les cas bénins peuvent être gérés par l’utilisation de gouttes oculaires lubrifiantes pour réduire au minimum l’effet irritant des cils. Sinon les cils peuvent être épilés. Cela nécessite généralement une anesthésie générale et ce n’est qu’une solution temporaire. Ce traitement est donc déconseillé puisqu’il ne règlera le problème que de manière très transitoire. Par contre, l’épilation peut être utile dans les cas où l’on veut exclure ou s’assurer que ce type de cils ne soit à l’origine de la gêne observée, avant de procéder à une chirurgie. L’élimination définitive peut être obtenue en détruisant par le froid les follicules pileux ou par électrolyse. Malheureusement, il est fréquent que quelle que soit la technique utilisée, elle doive être répétée, parfois plusieurs fois, parce que de nouveaux cils peuvent continuer à apparaître.

DEMODECIE (peau)

A propos des Demodex et de la démodécie

Les parasites Demodex sont des acariens microscopiques qui vivent le plus souvent dans le follicule pileux et parfois à la surface de la peau.

Demodex canis, adulte vu au microscope (Kalumet).

Ce sont des parasites très fréquents, même chez l’Homme. La plupart d’entre nous en porte au niveau des cils et des sourcils, sans aucune conséquence. Les Demodex peuvent par contre être à l’origine de graves problèmes de peau chez le chien, et plus rarement chez le chat. On parle alors de démodécie.

En fait, il existe plusieurs espèces de Demodex, chacune étant parasite d’un hôte précis. Ainsi Demodex folliculorum est parasite de l’Homme, Demodex canis du chien, Demodex cati et gatoi du chat. A noter qu’il n’existe pas de contamination croisée (ni entre espèces animales différentes ni entre un animal et l’homme) : ainsi un chien ou un chat atteint de démodécie ne peut pas la transmettre à son propriétaire.

Mode de vie des parasites Demodex

Ces parasites vivent pour l’essentiel dans les follicules pileux, où ils se nourrissent du sébum (sécrétion grasse de la peau) et des squames (cellules mortes). Ils se reproduisent à la surface de la peau. Le mâle meurt après l’accouplement alors que la femelle se réfugie dans un follicule et y pond une vingtaine d’œufs. Le développement en un nouveau parasite adulte demande environ 2 semaines.

La contamination des animaux se fait lors des premiers jours de la vie. Les nouveaux nés, ayant peu de défenses immunitaires, s’infestent au contact de leur mère, bien souvent porteuse de parasites. Les acariens s’installent d’abord dans les follicules pileux de la face, puis peuvent progressivement coloniser le reste du corps. La transmission de Demodex entre hôtes adultes de même espèce a longtemps été considérée comme impossible. Cependant, Demodex gatoi, parasite du chat vivant principalement dans la couche cornée de la peau, peut être transmis directement d’un chat à un autre. D’une manière générale, il faut considérer que la démodécie (c’est-à-dire une multiplication incontrôlée des Demodex) ne se développe que chez des animaux présentant une déficience des défenses immunitaires. Chez l’animal adulte, la transmission du parasite, quand elle existe, ne peut se faire que vers un animal ayant une maladie débilitante.

La démodécie chez le chien

La plupart des chiens sont porteurs de Demodex, mais peu d’entre eux développent des lésions de démodécie. Suivant les individus, la maladie prend plusieurs formes, avec des indices de gravité variables.

La forme bénigne de la démodécie

Dans la plupart des cas, la démodécie n’est pas une maladie grave. La présentation la plus fréquente de la maladie est la forme localisée, dite démodécie canine localisée. Elle se présente sous l’aspect de zones dépilées recouvertes de pellicules, pouvant apparaître sur l’ensemble du corps dont parfois le pourtour des yeux, donnant un aspect « en lunettes ». Attention cependant, des lésions similaires se rencontrent dans d’autres affections cutanées plus fréquentes, comme l’atopie par exemple. Une perte de poils autour des yeux n’est donc pas synonyme de démodécie.

Cette forme bénigne atteint surtout les jeunes chiens de moins d’un an, dont les défenses immunitaires ne sont pas encore très efficaces, mais est aussi observée chez des animaux un peu plus âgés, souffrant d’une baisse passagère de l’immunité. Dans la plupart des cas, la guérison survient naturellement au bout de quelques semaines.La forme grave de la démodécieOn parle de démodécie canine généralisée quand les lésions cutanées se multiplient ou s’étendent à l’ensemble du corps. Cette évolution peut apparaître aussi bien chez le jeune que chez l’adulte, et traduit généralement un sérieux problème de défenses immunitaires dont l’origine peut être génétique, du à une autre maladie (trouble hormonal, diabète, cancer, infection…) ou encore à un traitement médical immunosuppresseur (cortisone, chimiothérapie…).

Les lésions de démodécie généralisée sont non seulement plus étendues que lors de démodécie localisée, mais elles sont aussi plus graves. Il se forme des croûtes et des pustules, et une surinfection par des bactéries est de règle. A terme, l’état général est atteint (abattement, amaigrissement, insuffisance rénale, septicémie) avec risque de mortalité.

La démodécie des pattes

Il s’agit d’une forme particulière de démodécie, invalidante pour l’animal, difficile à diagnostiquer et à traiter. Lors de démodécie des pattes, appelée également pododémodécie ou pododermatite démodécique, les acariens se développent essentiellement dans les follicules pileux situés entre les doigts, y créant des fistules et des abcès. C’est évidemment douloureux pour l’animal et nécessite un traitement soigneux.Diagnostic et traitement de la démodécie

Diagnostic

La base du diagnostic de démodécie est l’examen au microscope d’un prélèvement cutané. La méthode la plus fréquente consiste à racler la peau de l’animal jusqu’au sang (ça ne fait pas bien mal en fait) pour récupérer les Demodex et les observer entre lame et lamelle. Deux autres méthodes peuvent être utilisées : l’arrachage de poils (souvent les Demodex y restent accrochés) ou encore l’apposition de bande collante sur un pli de peau compressé. Le diagnostic de démodécie n’est posé que si d’une part des Demodex sont observables au microscope, et que d’autre part, ils sont nombreux. Comme la plupart des animaux sont porteurs de Demodex, l’observation de quelques parasites isolés ne peut pas être considérée comme la preuve d’une démodécie en cours.

Le cas des pododémodécies est plus complexe, car les parasites sont enfouis très profondément entre les doigts, et il est difficile de les y trouver. C’est pourquoi il est recommandé en cas de doute de pratiquer une biopsie et un examen histologique. En clair, il est nécessaire de prélever un morceau de peau sous anesthésie et de l’envoyer à un laboratoire spécialisé.

Traitement

Le traitement de la démodécie se décide au cas par cas :

  • La démodécie localisée n’a pas besoin d’être systématiquement traitée. Cependant, si les lésions sont nombreuses ou tendent à augmenter, il est préférable de mettre en place un traitement pour éviter l’évolution vers une forme plus grave.
  • Les animaux souffrant de démodécie généralisée doivent absolument être traités, en tenant compte de l’infection bactérienne secondaire et en recherchant la cause du déficit immunitaire à l’origine de l’extension de la maladie. Si un problème sous-jacent existe, il faut également le prendre en charge quand cela est possible.

Jusqu’à peu, le traitement de la démodécie était long, parfois pénible et onéreux : application cutanée de produits toxiques, prise quotidienne de médicaments pendant plusieurs mois… De nouvelles molécules très prometteuses, récemment apparues sur le marché, devraient rendre ce traitement beaucoup plus facile.

Prévention de la démodécie

Puisqu’il est impossible de prévoir si un chien va développer une démodécie ou non, un traitement préventif n’aurait pas de sens. Par contre, dans certaines races de chiens, des lignées sensibles à la démodécie ont été identifiées, la prédisposition à la maladie étant la conséquence de troubles génétiques héréditaires de l’immunité. C’est pourquoi il est conseillé de ne pas faire faire de petits aux chiens issus de ces lignées et ayant fait une démodécie généralisée, et de retirer leurs parents de la reproduction.

ENTROPION (yeux)

L’entropion est une anomalie des paupières à l’origine d’une irritation de l’œil très douloureuse et incommodante pour le chien. Cette affection se traite à l’aide d’une intervention chirurgicale.

Qu’est-ce que l’entropion ?

L’entropion est ce qu’on appelle une anomalie palpébrale. Il s’agit d’un enroulement du bord de la paupière vers l’intérieur de l’œil du chien. Cette anomalie peut concerner une partie de la paupière ou son intégralité et toucher la paupière supérieure comme inférieure. Elle peut toucher un seul œil ou les deux.

Quelles sont les causes de l’entropion chez le chien ?

Selon l’origine de l’entropion, on a coutume de les classer en 2 catégories : les entropions primaires ou congénitaux et les entropions secondaires.

L’entropion congénital

C’est une anomalie des paupières, parfois héréditaire, que le chien présente depuis sa naissance et qui résulte d’une anomalie de développement. On l’appelle également entropion primaire et c’est le plus fréquent chez l’animal. Ces entropions primaires résultent d’anomales telles qu’une longueur de paupière excessive, une ouverture insuffisante des paupières, un défaut d’appui des paupières liée à un volume insuffisant des globes oculaires ou à une rétractation des globes oculaires dans les orbites etc.

Il existe de très nombreuses races de chien prédisposées à l’entropion primaire. Ainsi, ce sont plus souvent :

  • les paupières inférieures qui sont impliquées chez l’Akita, le Bichon Frisé, le Bulldog Anglais, le Caniche, le Chow-Chow, le Dogue Allemand, l’Épagneul Tibétain, le Golden Retriever, le Flat Coat Retriever, le Retriever de la baie de Chesapeake, le Rhodesian Ridgeback, le Labrador, le Springer Spaniel Anglais, le Rottweiler, le Saint-Bernard, le Setter Irlandais, le Carlin…
  • les paupières supérieures chez les Cocker Spaniel Américain et Anglais,
  • les paupières supérieures comme inférieures chez le Bulldog Français et le Shar Pei.
  • Sont également prédisposés à l’entropion, le Bull Terrier, le Bull Mastiff, le Clumber Spaniel, le Bouvier Bernois ainsi que le Cavalier King Charles.

Les entropions secondaires

L’entropion sénile

Chez les chiens âgés, la laxité du tarse de la paupière supérieure peut expliquer la survenue d’entropions. Le tarse palpébral est une lamelle de tissu conjonctif dense située dans la paupière et qui contribue à la soutenir. Avec l’âge, cette lamelle se relâche et peut être à l’origine d’un enroulement de la paupière supérieure.

L’entropion cicatriciel

L’entropion cicatriciel est une anomalie de la paupière acquise à la suite d’un traumatisme, d’une inflammation ou d’une opération chirurgicale. La paupière mal cicatrisée se rétracte alors vers l’intérieur de l’œil.

L’entropion spastique

L’entropion spastique, également appelé entropion spasmodique, est causé par une douleur de l’œil, en cas de lésion de la cornée ou de la conjonctive de l’œil. En raison de cette douleur, l’œil se rétracte alors vers l’intérieur de l’orbite. La paupière qui n’est alors plus appuyée sur le globe oculaire peut se renverser en dedans et provoquer l’entropion. Un entropion primaire peut d’ailleurs s’auto-aggraver par ce phénomène : il génère une douleur de l’œil qui provoque un blépharospasme qui accentue l’enroulement de la paupière et donc la douleur et ainsi de suite…

Les symptômes de l’entropion

L’enroulement de la paupière vers l’intérieur de l’œil provoque la mise en contact des poils et des cils avec la cornée, ce qui est à l’origine d’une inflammation des surfaces conjonctivales et cornéennes par frottement répété des poils sur ces surfaces fragiles de l’œil.

Cette inflammation se manifeste d’abord par un œil rouge qui pleure : on parle alors de conjonctivite. Cette irritation peut être à l’origine de lésions très douloureuses de la cornée qu’on appelle un ulcère cornéen et se compliquer d’une infection de l’œil ou d’une perforation de l’organe et de sa perte.

Entropion du chien : quel traitement ? 

L’entropion se traite uniquement à l’aide d’un acte chirurgical. La technique la plus utilisée consiste à retirer un petit fragment de peau de la paupière en regard de l’entropion puis à suturer les berges de la plaie afin de tendre la paupière et de corriger le problème d’enroulement

ECTROPION (yeux)

L’ectropion du chien est une pathologie oculaire qui touche la paupière inférieure de l’animal. Si cette maladie n’est pas forcément grave, il est important de la traiter pour éviter toute conséquence néfaste. Dès lors, il est très important de reconnaître un ectropion chez le chien, mais aussi et surtout de le soigner. On vous en parle dans cet article !
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Qu’est-ce que l’ectropion chez le chien ?

L’ectropion est un défaut oculaire assez gênant chez le chien. Il consiste en une déformation de la paupière, acquise ou congénitale, qui va rendre la conjonctive plus exposée et plus sensible. Un chien qui souffre d’ectropion est très sensible aux infections oculaires, ce qui peut endommager sa vision.

Définition de l’ectropion canin

On parle d’ectropion pour désigner un renversement vers l’extérieur de la paupière du chien. Cela signifie que la paupière ne couvre plus parfaitement le globe oculaire, mais semble au contraire pendre légèrement.

À noter : Les paupières inférieures de l’animal sont les plus touchées par ce problème.Cette éversion de la paupière découvre en partie la conjonctive et l’œil. Cela expose davantage les yeux de l’animal aux inflammations et aux agressions extérieures (notamment la poussière, la chaleur ou le froid).

Un chien atteint d’ectropion est donc très sensible des yeux, et cette affection peut déclencher des infections, d’où l’importance d’un traitement vétérinaire rapide.

Bon à savoir : il ne faut pas confondre l’ectropion avec l’entropion, qui consiste en un enroulement de la paupière sur elle-même.Causes de l’ectropion chez le chien

Ce problème oculaire touche de nombreux chiens, et certaines races y sont prédisposées. Il faut savoir que l’ectropion peut être :

  • Acquis : une infection oculaire ou une blessure au niveau des yeux peut entraîner un ectropion.Les chiens âgés y sont particulièrement exposés, car le vieillissement peut entraîner un relâchement des muscles au niveau des yeux.
  • Héréditaire ou congénital : dans la majorité des cas, la cause de l’ectropion est génétique. Cette pathologie est présente chez de nombreuses races de chien. L’animal peut alors en être victime assez jeune.

Les races de chien prédisposées à l’ectropion

Certains chiens sont plus sensibles que d’autres à l’ectropion. C’est en particulier le cas des chiens géants, ainsi que des chiens qui ont la peau lâche au niveau du visage. Pour citer certaines races prédisposées à l’ectropion, voici une liste non exhaustive :

  • Bouvier Bernois ;
  • Cane Corso ;
  • Cocker ;
  • Chow-Chow ;
  • Dogue allemand ;
  • Golden Retriever ;
  • Saint-Bernard ;
  • Terre neuve.

Il est important de vérifier régulièrement les yeux d’un chien appartenant à l’une de ces races.

Bon à savoir : Cette pathologie étant héréditaire, il peut être intéressant de se renseigner sur la santé des parents avant d’acheter un chien de race.

Symptômes d’un ectropion

Comme tout problème oculaire, si un ectropion n’est pas traité rapidement, il risque de s’aggraver. Dès lors, il est important de pouvoir reconnaître ce trouble chez votre chien. Les symptômes et signes cliniques de l’ectropion sont assez évidents :

  • Paupière inférieure tombante ;
  • Conjonctive rouge et irritée ;
  • Larmoiements épais ;
  • Inflammation de l’œil ;
  • Infection conjonctivale.

Si en soi, l’ectropion n’est pas un trouble grave, il peut entraîner des inflammations et des infections importantes. D’où la nécessité de soigner un chien victime de cette affliction au plus vite.

Traitement de l’ectropion chez le chien

Une fois l’ectropion diagnostiqué chez le chien, le vétérinaire peut réaliser un traitement. Seule une opération chirurgicale permet de guérir l’ectropion.
En préparation de l’opération ou pour soulager l’animal, il peut être conseillé l’application d’un traitement local :

  • Gouttes pour les yeux ;
  • Crème.

Si l’ectropion est bénin ou si l’opération est impossible (par exemple en raison de l’âge avancé du chien), il peut être nécessaire d’appliquer ce type de traitement tout au long de la vie de l’animal. Pour un diagnostic pertinent, il est conseillé de faire appel à un professionnel de l’ophtalmologie canine.

EPILEPSIE

L’épilepsie du chien est une pathologie courante qui touche environ 5 % de la population canine. Elle se traduit par un chien qui se raidit, tombe ou convulse. II peut aussi baver, vocaliser ou faire ses besoins. Un chien de race pure (surtout labrador, golden retriever, berger allemand, boxer, caniche, teckel, beagle, setter irlandais, braque hongrois et springer anglais) est plus susceptible d’en être atteint. Il existe des traitements pour soulager le chien épileptique mais une vie équilibrée et stable est aussi indispensable à l’espacement des crises.

L’épilepsie du chien est une maladie caractérisée par un dysfonctionnement de l’activité électrique du cerveau. Lors d’une crise, le chien se raidit, tombe et convulse. Il peut aussi vocaliser, trembler, baver et faire ses besoins. Lorsque l’épilepsie est « primaire », les crises sont dues à la maladie elle-même. En cas d’épilepsie « secondaire », les crises sont les symptômes d’une autre maladie (tumeur cérébrale, problème de foie ou de rein, empoisonnement…).

Les crises d’épilepsie sont très impressionnantes et peuvent faire penser que le chien court un grand danger. Il est important de ne pas paniquer et d’aider au mieux l’animal à traverser ce moment pénible.

Pendant la crise d’épilepsie de votre chien
Lorsque le chien entre en crise, restez calme. Ne le touchez pas. N’essayez pas de tenir sa tête ou sa langue (il ne l’avalera pas), vous risqueriez de vous faire mordre. Commencez par le mettre en sécurité en éloignant de lui tout objet ou meuble qui risquerait de le blesser. S’il est près d’un escalier, ne le bougez pas, bloquez simplement l’accès. Il est important que l’animal soit au calme : fermez les rideaux ou éteignez la lumière, baissez le son de la télévision ou de la radio, sortez les enfants et les autres animaux de la pièce s’il y en a et veillez à ne pas crier ou parler trop fort. Si vous le pouvez, chronométrez ou filmez la crise. Cela aidera le vétérinaire à évaluer les besoins thérapeutiques du chien.

Après la crise d’épilepsie
En sortant d’une crise, le chien est désorienté. Il ne maîtrise pas la coordination de ses mouvements et ne sait plus où il est. Restez auprès de votre chien. Parlez-lui doucement et rassurez-le. Ne faites pas de gestes brusques et ne le forcez pas à se déplacer. Si vous avez un autre chien et qu’il est calme, vous pouvez le faire rentrer. Celui-ci aidera son congénère à retrouver ses repères. Laissez le chien reprendre tranquillement ses esprits (cela peut durer plusieurs heures) et veillez particulièrement à ce qu’il ne se blesse pas.

Vivre au quotidien avec un chien épileptique
Quelques habitudes de vie sont à mettre en place et à suivre scrupuleusement. Pensez tout d’abord à tenir un journal de bord des crises d’épilepsie du chien. Notez la date et la durée précise de la crise de l’animal. Indiquez dans quelles conditions celle-ci s’est déclenchée (après avoir joué, à l’arrivée de quelqu’un dans la maison, en dormant…) et s’il y a eu des événements particuliers ce jour-là (un orage, un feu d’artifice, un changement dans les habitudes du chien…). Présentez ce journal au vétérinaire à chacune de vos visites. Suivez rigoureusement le traitement qui a été prescrit. Ne manquez pas une journée et prévoyez toujours des médicaments d’avance. Rangez-les à un endroit bien précis pour les retrouver facilement en cas d’urgence. Si vous laissez votre chien en garde, prévoyez son traitement ainsi qu’une liste détaillée de ce qu’il faut faire ou ne pas faire en cas de crise. Enfin, offrez une vie équilibrée à votre chien avec une alimentation saine et de qualité, donnée à heures fixes ainsi que des sorties régulières.

L’ÉPILEPSIE DU CHIEN EN RÉSUMÉ
L’épilepsie du chien est incurable, mais elle n’empêche pas l’animal de mener une vie heureuse et épanouie. Tant que les crises sont courtes et espacées (moins de 5 minutes et une crise par 24 heures), elles n’altèrent pas son espérance de vie. Pour le bien-être du chien, apprendre à gérer les crises est indispensable. Enfin, il est nécessaire de mettre en place un suivi régulier avec le vétérinaire qui prendra en charge sa thérapie.

Rédigé par Stéphane et Antoine, Vétérinaires

HEAD BOBBING (tremblements de tête)
HEAD BOBBING OU TREMBLEMENTS DE LA TÊTE DE VOTRE CHIEN

Traduction d’un article en anglais :
Six questions about Idiopathic Head Tremors (IHT)
Par Laura Landstra et Jay McDonnell, DVM, MS, Diplomate ACVIM (neurologie)

1. Que sont les tremblements de la tête idiopathique ?

Les tremblements de la tête idiopathiques sont une série répétitive, horizontalement (« non) ou verticalement («oui»), de contractions musculaires involontaires impliquant la tête et le cou. Un épisode typique dure environ trois minutes (peut sembler durer beaucoup plus longtemps quand vous le regardez!). Les chiens restent pleinement conscient pendant l’épisode, et quand l’épisode se termine, votre chien devrait être totalement non affecté. Les tremblements sont bénins et ne cause au chien aucune douleur ou détresse, et il n’y a aucun effet à court ou à long terme.

2. Qui en souffre ?

De jeunes à moyennement âgés, males et femelles sont les plus fréquemment touchés. Tous les chiens y compris les chiens de race mixte ont été observés avec ces tremblements mais dobermans, bulldog, bouledogues français, les boxers et les labradors semblent être plus fréquemment touchés.

3. Quelles en sont les causes ?

Nous ne savons pas, d’où le terme « idiopathique ». La cause exacte de tremblements de la tête n’a pas encore été déterminée. Cependant, la cause la plus probable est la dyskinésie (un trouble du mouvement) qui prend naissance dans les noyaux gris centraux – la zone du cerveau impliquée dans l’activité motrice. Une autre théorie est que les chiens affectés ont une anomalie impliquant le mécanisme d’étirement et la voie proprioceptive de la tête – c’est à dire, le nerf trijumeau. Cette théorie suggère que lorsque l’attention du chien est détourné lors d’un épisode, les tremblements de la tête s’arrêtent temporairement parce que la contraction des muscles du cou, libérant ainsi les tension ayant provoqué les tremblements. Dans les deux cas, il y a probablement un fondement génétique car il se produit le plus souvent dans certaines races de chiens.

4. Comment se fait le diagnostic ?

Les diagnostic se fait par exclusion, ce qui signifie que d’autres maladies doivent être examinées et écartées avant. Une évaluation peut inclure un test des acides biliaires (pré- et post-prandiale), examen oculaire, IRM cérébrale, et un fluide (CSF) analyse céphalo-rachidien. Ces tests permettront à votre vétérinaire de assurer que le comportement de votre chien n’est pas causé par un problème oculaire ou progressive du système nerveux central avant qu’il / elle fasse un diagnostic de tremblements de la tête idiopathiques. Les chiens avec tremblements de la tête idiopathiques ne présentent pas d’autres anomalies neurologiques, et auront des résultats normaux à la fois de l’IRM et de l’analyse de CSF.

5. Que dois-je faire lorsque mon chien est en crise ?

Ne paniquez pas! Votre chien n’est pas affecté par les tremblements, mais peut s’alarmer ou stresser par votre réaction. Distraire votre chien est le moyen le plus utile pour mettre fin à l’épisode. Essayez de soutenir la tête de votre chien, ou offrir à votre chien une friandise comme le beurre d’arachide, le sirop Karo, miel, ou de la crème glacée à la vanille de distraire votre chien hors de l’épisode. Si il ya quelqu’un de disponible, demandez-leur de faire une vidéo de la l’épisode. Si l’épisode ne se termine pas spontanément en 5-10 minutes, essayer de le distraire avec de la nourriture ou de marcher à l’extérieur.

6. Qu’en est-il un traitement ?

Actuellement, il n’existe aucun traitement pour les tremblements de la tête idiopathiques. Les tremblements de la tête sont souvent confondus avec des crises d’épilepsie; dans ce cas, on prescrit du phénobarbital. Cependant, ce médicament n’améliore pas les tremblements de la tête idiopathiques, et l’administration à long terme peut avoir des effets néfastes sur le foie. Le « traitement » le plus utile est de distraire le patient pendant l’épisode

HOT SPOT (infection cutanée)

Un hot-spot est une lésion sans poils, très enflammée, humide et suppurée, d’apparition très rapide chez le chien (en quelques heures seulement). Elle se forme secondairement à des lésions que le chien s’inflige en se grattant ou en se léchant. Le plus souvent, ce sont les démangeaisons provoquées par une dermatite par allergie aux piqûres de puces (DAPP) qui sont à l’origine d’un hot-spot.

C’est une affection cutanée qui apparaît de façon brutale et qui évolue vite en 24 à 36 heures. Les lésions évoluent à partir d’une petite zone où les chiens commencent à se gratter ou se lécher.

Les races à pelage épais et fourni sont prédisposées. Les Hot spot sont rencontrées surtout par temps humide. Elles sont le plus souvent secondaires à une dermatite par allergie aux piqûres de puces chez le chien (DAPP). Mais tout facteur responsable de démangeaisons importantes chez le chien peut être responsable de l’apparition d’un hot-spot :

d’autres parasites externes que les puces : gale du corps, démodécie, etc…
des allergies: DAPP, allergie alimentaire, atopie, allergie de contact
des affections des glandes anales : engorgement ou abcès
des otites
un toilettage et une tonte des poils : une infection cutanée (pyodermite)
etc…

Le hot-spot se traduit par une zone sans poils, rouge, suintante, suppurée qui s’étend vers la périphérie. Le plus souvent, il y a qu’une seule lésion qui mesure entre 2 et 10 cm. Elle peut être fortement malodorante. Elle gratte beaucoup le chien et elle peut être très douloureuse.

Les lésions peuvent être localisées à plusieurs endroits si d’autres causes de démangeaisons sont impliquées : sous la queue lors d’affections des glandes anales, sur la tête lors d’otites, etc…

Le traitement consiste à tondre l’animal puis à nettoyer la lésion souvent recouverte de pus, de croûtes et de poils. Il faudra désinfecter souvent et sécher la ou les zones à la Bétadine jaune.

Le port d’une collerette peut être nécessaire pour empêcher le chien de se gratter et d’aggraver les lésions.

Un traitement antiparasitaire efficace contre les puces est très important tout au long de l’année pour éviter les démangeaisons liés aux piqûres de puces.

Si la zone infectée s’étend et que les traitements cutanés n’empêchent pas l’évolution, un traitement par antibiotiques sera alors nécessaire.

INSUFFISANCE RÉNALE

Insuffisance rénale chez le chien

Qu’est-ce que l’insuffisance rénale chez le chien ?

On parle d’insuffisance rénale chez le chien lorsque le rein des chiens ne fonctionne plus normalement et ne réalise plus ou pas assez efficacement sa mission de filtration du sang et de formation de l’urine.

Dans l’organisme du chien on trouve deux reins qui servent de filtre en éliminant certaines toxines, comme l’urée qui est un déchet du métabolisme des protéines, des ions et minéraux, des protéines et de l’eau. Il empêche également la sortie du sucre et d’autres éléments du sang en les réabsorbant. Ce jeu d’élimination et de réabsorption par le rein sert de filtre mais aussi de régulateur de plusieurs équilibres dans le corps : équilibres acido-basique et minéral, pression osmotique (qui est la répartition des corps solides dans l’organisme) ou quantité d’eau autour des cellules du corps. Enfin, le rein secrète des hormones permettant de moduler la pression artérielle.

Quand les reins ne fonctionnent pas et filtrent mal ou ne filtrent plus, on dit qu’il y a une insuffisance rénale du chien atteint. Il existe deux types d’insuffisance rénale. L’insuffisance rénale chronique (IRC) est progressive le rein marche de moins en moins bien, et finit par ne plus fonctionner suffisamment pour assurer la survie du chien. L’insuffisance rénale aiguë (IRA) apparaît brutalement, et peut être réversible, permettant au rein de fonctionner normalement à nouveau.

L’insuffisance rénale du chien peut apparaître, par exemple, suite à :

  • La présence de bactéries dans le sang (suite une infection de la peau par exemple) ou dans les voies urinaire peut induire une infection et une inflammation des reins appelée néphrite ou glomérulonéphrite.
  • Une maladie infectieuse telle que la leptospirose du chienoula maladie de Lyme.
  • Une obstruction à la sortie des urines par les voies naturelles par un calcul ou une prostate de trop grande taille chez le chien mâle non castré
  • Un empoisonnement du chien par un toxique tel que l’éthylène glycol de l’antigel, le mercure, les anti-inflammatoires destinés aux humains ou les raisins et d’autres plantes
  • Une malformation congénitale (chien qui naît avec un seul rein ou des reins défectueux)
  • Une maladie héréditaire telle que la glomérulonéphrite du Bouvier Bernois, la néphrite du Bull Terrier ou les glycosuries du Basenji.
  • Un traumatisme lors d’un choc violent directement sur le rein lors d’un accident de la voie publique avec une voiture par exemple.
  • Un effet secondaire de médicaments tels que certains antibiotiques, certains médicaments de chimiothérapie anti-cancéreuse, certains anti-inflammatoires
  • Une maladie auto-immune comme le Lupus.

Quels sont les symptômes de l’insuffisance rénale chez le chien ?

Les symptômes de l’insuffisance rénale sont nombreux et variés :

  • Augmentation de la prise d’eau. La présence d’une insuffisance rénale chez le chien déshydrate et lui donne une sensation de soif permanente. Même si votre chien boit beaucoup il peut quand même être déshydraté si son rein fonctionne mal.
  • Augmentation de l’élimination d’urine. Comme il boit beaucoup le chien se met à uriner également beaucoup, on parle de polyuro-polydipsie (PUPD). Parfois on peut confondre cette élimination importante d’urines avec de l’incontinence car le chien a du mal à se retenir tant sa vessie se retrouve pleine.
  • Apparition de vomissements qui ne sont pas forcément liés au repas. L’urée chez le chien, crée une acidité gastrique et fait apparaître une gastrite.
  • Apparition de diarrhées avec du sang parfois.
  • Anorexie ou baisse d’appétit. L’acidité gastrique, la présence de toxines dans le sang, la douleur, la fièvre ou les déséquilibres dans le sang peuvent couper l’appétit du chien.
  • Amaigrissement, fonte musculaire. L’anorexie et les protéines sont éliminées en trop grande quantité dans les urines font que le chien perd du poids.
  • Douleur abdominale. Certaines causes d’insuffisance rénale du chien peuvent faire apparaître de fortes douleurs au niveau du ventre.
  • Présence de sang dans les urines

L’insuffisance rénale chez le chien est caractérisée par de nombreux symptômes de survenue brutale (IRA) ou progressive (IRC) qui ne sont pas très spécifiques. Cependant l’apparition d’une polyuro polydipsie (augmentation de la soif et des quantités d’urine) est souvent un symptôme d’appel et doit amener à conduire le chien chez un vétérinaire pour rechercher la cause de ce symptôme.

Insuffisance rénale du chien : examens et traitements

La PUPD doit vous alerter sur l’état de santé de votre chien. Un chien en bonne santé boit environ 50 ml d’eau par kilo par jour. Lorsque cette valeur dépasse les 100 ml d’eau par kilo par jour il y a sûrement un problème. Associée à cette PUPD peuvent apparaître des troubles digestifs fréquents ou des symptômes urinaires.

Votre vétérinaire fera une analyse sanguine et en particulier il vérifiera le taux d’urée dans le sang (urémie) et le taux de créatinine dans le sang (créatininémie). Ces deux marqueurs permettent d’évaluer la gravité de l’insuffisance rénale. Il pourra associer à cette prise de sang un examen des urines avec :

  • une mesure de la densité urinaire, un chien qui présente une insuffisance rénale aura des urines très diluées et la valeur de la densité urinaire sera basse.
  • une bandelette urinaire qui permet de détecter des protéines, du sang, du sucre et autres éléments anormaux dans les urines.
  • un culot urinaire observé au microscope pour rechercher la cause de l’insuffisance rénale du chien des bactéries, des cristaux urinaires, des cellules de l’immunité, des cellules du tractus urinaire…
  • une échographie abdominale ou une radiographie peuvent être également réalisées afin de regarder si des lésions des reins ou une obstruction des voies urinaires peuvent être responsable de l’insuffisance rénale chez le chien.

En dernier lieu on peut faire une biopsie rénale afin d’observer l’état de santé du rein et de donner une idée précise de la cause en cas de malformation congénitale par exemple ou du pronostic de guérison.

Si la cause de l’insuffisance rénale du chien est trouvée, votre vétérinaire lui prescrira des médicaments pour la traiter (anti-biotique par exemple) ou une chirurgie pour retirer les calculs.
Dans le cas d’insuffisance rénale aiguë le traitement d’urgence consistera à perfuser le chien, injecter des diurétiques et des traitements pour les troubles digestifs.

En cas d’insuffisance rénale chronique votre chien recevra des médicaments destinés à ralentir l’évolution de la maladie et retarder l’apparition de ses conséquences, ainsi qu’une alimentation adaptée. Votre chien devra être suivi très régulièrement par votre vétérinaire. Les chiens âgés devront être surveillés en particulier.

KYSTES INTERDIGITAUX (pattes)

Ce sont des ampoules remplies de liquide qui se développent entre les orteils.

Souvent la cause est inconnue mais ils peuvent être également parfois provoqués par des épillets pénétrant sous la peau.

Ces kystes sont souvent difficiles à soigner et il est fréquent qu’ils récidivent, surtout ceux qui ne sont pas provoqués par des corps étrangers.

La première chose à vérifier est s’il y a ou non évidence d’un corps étranger, laver pour éliminer saletés et poussières puis désinfecter la zone avec du Jus d’Ail ou de l’argent colloidal, le spray cortavance, la biseptine, la Betadine jaune, l’argile verte, etc, et protéger les orteils.

Faites un traitement jusqu’à ce que les kystes aient complètement disparus puis recommencez si ce problème à tendance à revenir à intervalles réguliers. Cela préviendra des récidives éventuelles et diminuera leur fréquence et gravité.

LUXATION GLANDE NICTANTE (yeux-glande de harder)
GLANDE LACRYMALE QUE L’ON APPELLE COMMUNÉMENT GLANDE DE HARDER :

La protusion de la glande lacrymale accessoire, qui est normalement située derrière la membrane nictitante(ou 3ème paupière), provoque une exposition et une irritation de cette glande.

Elle est généralement observée chez des jeunes chiens, âgés de moins de 2 ans.

La glande lacrymale de la membrane nictitante (ou glande nictitante) est l’une des deux glandes lacrymales chez le chien et le chat. Elle est située à la base de la membrane nictitante (ou troisième paupière). Son rôle est important dans la mesure où il a été estimé qu’elle participait à hauteur de 35% de la sécrétion totale de larmes chez le chien (chez certains individus, il a même été démontré qu’elle produisait davantage que l’autre glande lacrymale, dite « principale » située sous le rebord orbitaire dorsal).

La glande nictitante est souvent confondue avec la glande de Harder. Cette dernière n’existe pas chez le chien, mais dans d’autres espèces comme l’homme, les rongeurs, les lagomorphes ou encore le cochon.

La luxation de la glande nictitante est une affection relativement fréquente et bénigne chez le jeune chien (âgé de quelques mois à deux ans). Elle peut dans certains cas atteindre les deux yeux à quelques jours ou quelques semaines d’intervalle, mais une étude montre que cela concerne moins de la moitié des animaux.

Les chiens adultes et âgés, ainsi que les chats sont atteints beaucoup plus rarement.
La luxation correspond à un déplacement de la glande nictitante de sa loge physiologique située à la base de la troisième paupière. L’aspect est relativement spectaculaire pour les propriétaires dans la mesure où une masse de la taille d’une noisette, de couleur rose-rouge, apparaît brutalement dans l’angle interne de l’œil.

La luxation provoque une inflammation chronique de la conjonctive, gênante mais peu douloureuse pour l’animal.

Initialement, la luxation apparaît par intermittence ; dans la majorité des cas hélas, la luxation devient rapidement définitive.

Le traitement consiste alors à repositionner la glande par une technique chirurgicale peu invasive (enfouissement ou fixation), réalisée sous anesthésie générale.
Le pronostic est très bon, et les récidives rares.

De nombreuses races de chiens sont prédisposées, comme par exemple : Bouledogue français, Bulldog anglais, Cocker, Epagneul français …

OTITES (oreilles)

L’oreille du chien est divisée en plusieurs parties. La partie la plus externe, et la plus visible, est le pavillon auriculaire. Il a différentes formes (triangulaire, ronde, droite, cassée ou couchée) et positions en fonction de la race du chien. Il est couvert de poils sur sa face externe et est plus ou moins glabre sur sa face interne. La partie à la base du pavillon se termine en un trou qui est l’ouverture du conduit auditif externe (ou canal auditif). Le canal se poursuit en forme de « L » (contrairement à celui des humains qui est droit) jusqu’au crâne, au bout duquel se trouve le tympan. En fonction de la race du chien il y a plus ou moins de poils dans le conduit auditif.

Une otite chez le chien se produit lorsque la peau du conduit auditif est inflammé. Le conduit auditif peut subir une inflammation pour de nombreuses raisons, comme pour la peau. La présence de poils dans l’oreille ainsi que l’oreille qui est complètement fermée (comme chez le Cocker) augmentent les risques d’inflammation par macération.

Les symptômes de l’otite chez le chien sont :

– les démangeaisons
– des excès de cérumen
– une odeur forte et nauséabonde
– une rougeur de l’oreille

Quelles sont les causes d’otite du chien ?

Hygiène : toutes les causes d’inflammation exogène de la peau sont susceptibles de créer une inflammation du conduit auditif et peuvent être responsable d’une otite chez le chien. Par exemple, la macération dans l’oreille suite à des bains de mer, les nettoyages excessifs avec des produits irritants, ou l’utilisation de coton-tige qui est traumatique pour la peau de l’oreille peuvent créer des otites chez le chien.

La présence d’un corps étranger peut (en plus de la douleur intense qu’il crée) déclencher une otite du chien. Le corps étranger le plus fréquent est l’épillet. C’est un épi de quelques centimètres qui va se planter dans la peau du conduit auditif. Au moment où cela arrive le chien hurle et se démange l’oreille concernée.

Une infection parasitaire et en particulier une gale des oreilles donne une inflammation avec beaucoup de cérumen foncé et démange en continu.

Les allergies sont sûrement l’une des causes les plus fréquentes d’otite chez le chien. Le système immunitaire du chien réagit trop fortement à la présence d’un allergène et crée une inflammation néfaste de la peau. De plus le chien se gratte. Cette inflammation favorise l’évolution d’une infection bactérienne ou fongique.

La présence d’une tumeur

Une malformation du conduit auditif, ou un rétrécissement du conduit (appelée sténose) suite à des otites chroniques.
Les infections et surtout les surinfections bactériennes ou fongiques peuvent s’ajouter à toutes les maladies citées ci-dessus. La présence de bactéries ou de champignons responsables de l’infection est également souvent primaire. Les oreilles renferment souvent des bactéries multi-résistantes.

La présence d’otites à répétition ou chronique chez un chien peut créer des lésions des vaisseaux sanguins dans le pavillon auriculaire (parce qu’il se gratte ou se secoue les oreilles fréquemment). Le sang sort des vaisseaux et s’accumule sous la peau. L’oreille gonfle, on parle d’othématome.

Que faire pour soigner l’otite du chien ?

Consultez votre vétérinaire rapidement. L’otite du chien est douloureuse et stressante pour votre chien.

Examen

Il regardera dans ses oreilles à l’aide d’un otoscope ou d’un vidéo-otoscope. C’est à ce moment qu’il peut voir l’ampleur de l’otite et également s’il y a un corps étranger. Il vérifiera également l’ensemble de sa peau à la recherche d’un éventuel parasite ou d’une dermatite atopique. Il pourra faire un prélèvement de cérumen à l’aide d’un écouvillon auriculaire pour mettre en évidence une infection bactérienne, fongique ou parasitaire (voire-même une combinaison de plusieurs de ces causes d’otite du chien) au miscroscope.

Traitement

Le traitement de l’otite bactérienne ou fongique du chien est long, dure minimum 1 semaine et peut se poursuivre même si le chien ne se gratte plus. Parfois le traitement anti bactérien ne fonctionne pas. Le vétérinaire peut être amené à envoyer le prélèvement de cérumen pour une mise en culture et pour déterminer à quels antibiotiques exactement la bactérie est sensible et pour ne plus utiliser les antibiotiques à laquelle elle est résistante. Il pourra prescrire des traitements par voie orale en plus. Dans certains cas très récalcitrants, l’otite ne peut pas être traitée à l’aide de médicament et une chirurgie est obligatoire. Le chirurgien va ôter le canal auditif entièrement ou en partie pour supprimer la possibilité à une otite de se développer.

Prévention

Suite au traitement et pour éviter les récidives vous pourrez nettoyer régulièrement les oreilles de votre chien avec des traitements adaptés et non irritants. N’utilisez jamais de coton-tige et préférez des compresses. Vous pouvez utiliser des traitements naturels pour les oreilles de votre chien à base de plantes comme le calendula pour nettoyer ses oreilles. Demandez conseil à votre vétérinaire.

ROTULES

LUXATION DE LA ROTULE CHEZ LE CHIEN
POINTS IMPORTANTS

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  • La luxation de rotule désigne une position anormale de la rotule en dehors de son logement
  • Cette anomalie, rarement traumatique, résulte d’un défaut d’alignement de l’appareil extenseur du genou
  • La gêne engendrée est plus ou moins marquée
  • Le traitement peut être chirurgical (il existe plusieurs techniques)
  • Le pronostic est habituellement bon, mais dépend de la sévérité de la luxation.

A quoi sert la rotule chez le chien et où se trouve-t-elle ?

La rotule chez le chien (également appelée patelle), est un os situé dans le tendon du muscle quadriceps. Ce petit os coulisse au contact du fémuren fonction des différents degrés de flexion/extension du genou dans une fosse osseuse (la trochlée) située dans l’articulation du genou. La rotule est rattachée plus bas au niveau du tibia par un tendon (le tendon patellaire). Le muscle quadriceps, la rotule, le tendon patellaire et la tubérosité tibiale forment l’appareil extenseur du genou, ils permettent de réaliser des flexions et extensions du genou et sont normalement parfaitement alignés l’un par rapport à l’autre.

Qu’est-ce que la luxation de la rotule chez le chien ?

On parle de luxation de la rotule à partir du moment ou la rotule sort de son logement lors des mouvements de flexion/extension. Cette luxation peut être médiale (vers l’intérieur du genou) ou latérale (vers l’extérieur), permanente ou occasionnelle, réductible (la rotule peut revenir spontanément en place dans son logement) ou non, coercible (lorsque la rotule est remise en place, celle-ci tient) ou non. C’est de cette façon que l’on grade une luxation de rotule :

  • Grade 1 : la rotule peut être luxée manuellement uniquement. Spontanément, la luxation est très occasionnelle. Lorsqu’elle est luxée, la rotule revient spontanément à sa place et tient.
  • Grade 2 : La rotule luxe spontanément et occasionnellement mais peut se replacer spontanément ou être replacée par des manipulations, et elle tient en place. La luxation est alors dite réductible, et coercible.
  • Grade 3 : La rotule est luxée en permanence. Elle peut être replacée par des manipulations, mais ne tient pas en place et se reluxe immédiatement. La luxation est alors dite réductible, mais non coercible.
  • Grade 4 : La rotule est luxée en permanence et ne peut pas être replacée par des manipulations. Des déformations du membre sont souvent présentes. La luxation est alors dite non réductible, et donc non coercible.

Prédispositions raciales à la luxation de la rotule chez le chien

Les chiens de petite race sont plus souvent atteints, et l’atteinte est souvent bilatérale.

Les races les plus concernées sont : l’Akita Inu, le Bichon frisé, le Boston terrier, le Bulldog anglais, le Caniche, le Cavalier king charles spaniel, le Chihuahua, le Chow chow, le Cocker spaniel, le Flat-Coated retriever, le Golden retriever, le Labrador, le Lhasa Apso, le Pinscher nain, le Pomeranien, le Terrier australien, le Yorkshire terrier

A quoi est due la luxation de la rotule chez le chien ?

La luxation de rotule peut parfois résulter d’un traumatisme. Cependant, le plus souvent, cette anomalie découle d’une cause en partie génétique.

Une anomalie de développement durant la croissance du chien se manifeste par un défaut d’alignement de l’appareil extenseur du genou. Cette anomalie d’alignement entraine des contraintes anormales au niveau de la rotule, qui peut alors avoir tendance à sortir de son logement (un peu comme la chaine d’un vélo qui déraille).

Parfois, c’est une conformation anormale de la hanche, une malformation du fémur ou du tibia, une déviation de la crête tibiale ou une longueur anormale du tendon patellaire qui peuvent être à l’origine d’une luxation de la rotule.

Enfin, la trochlée dans laquelle glisse la rotule manque souvent de profondeur pour accueillir et maintenir la rotule en position.

Signes cliniques de la luxation de la rotule chez le chien

Les signes cliniques qui résultent d’une luxation de rotule sont très variables et peuvent aller d’une absence totale de symptôme, à une boiterie sévère avec suppression de l’appui.

Les luxations de stade 1 ou 2 sont classiquement associées à une boiterie faible à modérée. Les chiens atteints peuvent parfois se mettre à marcher sur 3 pattes sur quelques foulées, tout en étendant et secouant le membre, puis retrouver une démarche tout a fait normale. Puis la boiterie peut devenir plus fréquente et plus marquée. Une réticence à se déplacer et une fatigabilité inhabituelle peuvent être constatées.

Parfois, une allure anormale avec les 2 pattes arrières arquées (comme un cow boy) peut être notée. Lorsque la boiterie évolue, une fonte musculaire peut se rajouter. Avec le temps la rotule se luxe de plus en plus facilement, des lésions au niveau du cartilage articulaire progressent, de l’arthrose se met en place, et vient compliquer le tableau clinique.

Comment établir le diagnostic de la luxation de la rotule chez le chien ?

Le diagnostic d’une luxation de rotule se réalise essentiellement au cours d’une consultation spécialisée d’orthopédie, avec un examen rigoureux des articulations.

La palpation du genou et la mobilisation de la rotule permettent d’établir un diagnostic et de déterminer la sévérité de la luxation de rotule. Au cours de cet examen, les autres structures ligamentaires du genou sont examinées, car d’autres lésions peuvent se surajouter, notamment une rupture des ligaments croisés

Des radiographies peuvent également être réalisées dans le but de :

  • évaluer le degré d’arthrose
  • mettre en évidence d’éventuelles malformations osseuses associées
  • exclure d’autres maladies pouvant se manifester par les mêmes symptômes
  • prévoir une chirurgie

Pronostic de la luxation de la rotule chez le chien

Le pronostic est dépendant de la sévérité de la luxation, et de la présence éventuelle de lésions associées (arthrose, rupture des ligaments croisés) et du traitement réalisé.

Le pronostic est bon pour les luxations de grade 2 et 3 non compliquées, il est en revanche plus réservé (et adapté au cas par cas) pour les luxations de grade 4.

La principale complication post-opératoire est une récidive de luxation.

Enfin, comme après n’importe quelle chirurgie, et plus particulièrement une chirurgie orthopédique, une inflammation, une collection inflammatoire, une infection, une migration des implants, une boiterie persistante peuvent être constatées.

Dans tous les cas, une phase de repos de 6-8 semaines est habituellement recommandée après la chirurgie.

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ATTENTION

L’âge minimum pour le dépistage de cet examen est de 15 mois l’acceptation de la lecture transmis au club de race du bulldog anglais vers la SCC ( Société centrale canine ) pour sont enregistrement.

RUPTURE DES LIGAMENTS CROISÉS

Le genou du chien (appelé aussi grasset) comporte, comme celui de l’homme, 4 ligaments principaux ; deux collatéraux et deux croisés. Ces derniers sont ainsi nommés car ils se croisent l’un l’autre, au cœur de l’articulation formée par le fémur et le tibia. Les ligaments croisés chez le chien sont dénommés, antérieur ou postérieur, par rapport à leur attache respective sur le tibia.

Les ligaments croisés ont un rôle de stabilisation passive du genou. Ils sont solidement attachés au tibia et au fémur. Ils se tendent comme des cordes selon les contraintes subies par l’articulation durant une activité physique.

Ils participent tous deux à limiter la torsion du genou.

C’est le ligament croisé antérieur qui joue le rôle le plus important dans le genou du chien en particulier pour limiter l’avancée du tibia lors de la mise en charge. Pour désigner cette fonction, les vétérinaires parlent de neutralisation du « mouvement du tiroir », ou de la « poussée tibiale craniale ».
La rupture isolée de ligament croisé antérieur est, de loin, la cause la plus fréquente de boiterie de membre postérieur chez le chien. Lorsque le ligmanent croisé est rompu ou cassé, cela correspond à une entorse grave.

Seules 20% des ruptures sont attribuables à un traumatisme chez le chien. Dans cette espèce, la rupture de ligament croisé est maladive et associée à une boiterie progressive, chronique et en présence d’arthrose. Le chien va donc révéler sa rupture de ligament croisé à l’occasion d’une activité habituelle. La cause réelle de rupture de ligament croisé n’est pas élucidée chez le chien; la génétique (chien de race terre-neuve), la conformation (chiens à genoux tendus), l’environnement, l’immunité, l’inflammation, l’obésité sont autant de facteurs prédisposants.

Littéralement, il est préférable d’opérer tous les cas avérés de rupture de ligament croisé. Les différentes techniques publiées et utilisées depuis que la rupture de ligament croisé est reconnue chez le chien et le chat sont innombrables.

On distingue toutefois les techniques « classiques » qui tendent à restaurer la stabilité du genou par l’implantation d’une prothèse, posée à l’intérieur ou à l’extérieur de l’articulation, pour reproduire la fonction du ligament déficient. La durabilité de ces techniques n’est pas certaine dans tous les cas, notamment chez les animaux lourds.

Les techniques « osseuses » (ostéotomies de tibia) visent à neutraliser la poussée tibiale en modifiant la géométrie de la partie haute du tibia, sans remplacer de ligament. Une fois l’os consolidé, ces techniques sont jugées définitives. Les ostéotomies de tibia ne s’utilisent pas chez le chat et rarement chez les petits chiens. Elles sont particulièrement utiles chez les chiens lourds (grands ou obèses). Les ostéotomies tibiales sont surtout pratiquées par des vétérinaires spécialistes en chirurgie des carnivores domestiques.
Un repos strict de 8 semaines durant lesquelles seules les sorties sanitaires en laisse sont autorisées est recommandé. De la rééducation fonctionnelle vétérinaire (notamment de l’hydrothérapie) est très utile pour accélérer et parfaire la récupération.

SYNDROME BRACHYCÉPHALE

SYNDROME OBSTRUCTIF DES VOIES RESPIRATOIRES SUPÉRIEURES

Qu’est ce qu’un animal brachycéphale ?

Les chiens et les chats brachycéphales ont un crâne remanié avec une face et un nez raccourcis. Littéralement brachycéphale signifie « tête courte ». Certaines personnes parlent d’animaux à face plate.

Le remodelage des tissus osseux de la face et leur raccourcissement entraîne des modifications des éléments tissulaires non squelettiques. Les animaux brachycéphales ont un écrasement de la face, avec des narines qui sont le plus souvent rétrécies. Le nasopharynx (lieu de convergence entre les cavités nasales et la gorge) est généralement remanié chez le brachycéphale.

Les chiens brachycéphales couramment rencontrés sont le bouledogue français et anglais, le carlin, le pékinois, le lhassa apso, le shih tzu, le boston terrier, le boxer, le cavalier king charles. Chez le chat, les persans et les himalayens sont les représentants les plus connus.

La conformation faciale tant appréciée des ces individus n’est pas sans poser problème.

Qu’est ce que le syndrome brachycéphale ou syndrome obstructif des voies respiratoirs supérieures ?

Le syndrome brachycéphale ou syndrome obstructif des voies respiratoires supérieures regroupe un ensemble d’anomalies physiques fréquentes dans les races citées ci-dessus.

Il est souvent fait état de syndrome du « voile du palais ». L’allongement du voile du plaie n’est qu’une anomalie parmi d’autres.

Une ou plusieurs de ces anomalies peuvent être présentes chez un individu atteint de syndrome obstructif des voies respiratoires supérieures :

  • Sténose des narines : rétrécissement sévère des narines
  • Allongement du voile du palais et épaississement : le palais mou interfère normalement avec la pointe de l’épiglotte ; lors d’allongement il s’étend au delà de la glotte et pénètre l’appareil respiratoire en s’engageant dans le larynx vers la trachée. Avec l’inflammation chronique, il tend à s’épaissir.
  • Eversion des ventricules laryngés : les ventricules ou saccules laryngés sont de petits culs-de-sac localisés dans le larynx en arrière des cordes vocales, dont ils jouent le rôle de caisse de résonance. L’augmentation des efforts inspiratoires générée par la sténose des narines et l’allongement du voile du palais entraîne un retournement des ventricules laryngés, qui s’étendent alors en partie ventrale du larynx et obstrue les voies respiratoires supérieures. L’éversion entraîne généralement un rétrécissement de l’espace glottique utile (diamètre utile de passage aérien au niveau laryngé) de 35 à 55 %.
  • Sténose trachéale: cette affection consiste en une diminution du diamètre de la trachée.

Chacune de ces anomalies rend la respiration plus difficile pour le patient car chacune d’entre elle entraîne une augmentation de la résistance des voies respiratoires et donc une augmentation des efforts inspiratoires.

Avec le temps les brachycéphales développent d’autres lésions : inflammation et gonflement du larynx (laryngite) et de la gorge (pharyngite), protrusion amygdalienne (les amygdales basculent dans le pharynx avec la dépression inspiratoire chronique), collapsus ou rétroversion de l’épiglotte, du larynx et /ou de la trachée, engagement de la muqueuse épiglottique dans l’espace glottique. Chacune de ces complications limite d’autant plus le diamètre respiratoire utile et complique la respiration du patient brachycéphale au quotidien.

Quels sont les symptômes du syndrome brachycéphale ?

Les symptômes des animaux atteint de syndrome obstructif des voies respiratoires supérieures sont classiquement divisés en 4 catégories :

  • Problèmes respiratoires
    • Difficultés respiratoires
    • Respiration difficile et/ou bruyante
    • Toux
    • Reniflement
    • Cyanose
    • Anomalies de posture destinées à faciliter la respiration
  • Problèmes digestifs
    • Vomissements
    • Éructations, gaz coliques
    • Difficultés à la déglutition
  • Intolérance à l’exercice et à la chaleur
    • Récupération difficile
    • Fatigabilité
    • Syncopes
  • Problèmes cardiaques
  • Autres problèmes en lien avec la brachycéphalie
    • Augmentation de l’incidence des atteintes dentaires et parodontales
    • Augmentation de l’incidence des atteintes oculaires
    • Pyodermites des plis de la face

Le diagnostic du syndrome brachycéphale

Le diagnostic d’une obstruction des voies respiratoires supérieures nécessite :

  • Une connaissance parfaite de l’anamnèse (historique du patient)
  • Un examen clinique complet
  • Éventuellement une analyse des gaz du sang (pH et taux de CO2)
  • Des radiographies thoraciques
  • Une endoscopie des voies respiratoires supérieures et de la trachée : cet examen est déterminant. Il permet d’apprécier l’ensemble des structures laryngées et leur fonctionnement. Cet examen permet notamment d’apprécier la motricité du larynx.
  • Une culture bactérienne et une biopsie des voies respiratoires supérieures
  • Une endoscopie digestive en cas de troubles digestifs sévères associés. Si les troubles sont modérés, l’endoscopie est proposée à 2 mois postopératoire, à défaut de normalisation des fonctions digestives (ce qui concerne 85 % des patients)

Le traitement du syndrome brachycéphale 

Les animaux atteints de syndrome obstructif des voies respiratoires supérieures peuvent être pris en charge pour améliorer leurs conditions respiratoires.

Les traitements sont d’autant plus efficaces qu’ils sont mis en œuvre rapidement. Ils nécessitent une intervention chirurgicale couplée à un traitement médical.

L’intervention consiste à corriger les différentes anomalies présentées précédemment. L’intervention a pour but d’augmenter le diamètre utile des voies respiratoires supérieures et de diminuer la pression inspiratoire.

Les anomalies du voile du palais sont traitées par résection de la partie terminale (palatoplastie terminale) ou plastie en couverture (palatoplastie folded flap). Cette dernière technique présente l’avantage de limiter l’œdème palatin postopératoire en région glottique et permet de diminuer l’épaisseur du voile du palais en cas d’épaississement inflammatoire de ce dernier. Le laser permet de diminuer l’inflammation postopératoire, la douleur laryngée postopératoire et favorise la cicatrisation tissulaire. Avec le traitement laser les sutures ne sont pas nécessaires.

Les ventricules laryngés éversés sont traités par résection, ce qui permet de libérer l’espace glottique. Le laser permet de diminuer l’inflammation postopératoire, la douleur laryngée postopératoire et favorise la cicatrisation tissulaire.

Les protrusions amygdaliennes sont traitées par amygdalectomie bilatérale avec suture de la fosse amygdalienne.

En cas d’engagement de la muqueuse épiglottique vers la glotte, une plastie épiglottique est réalisée sur sa face inférieure avec ablation de la muqueuse excédentaire responsable de l’engagement laryngé.

La bascule épiglottique est traitée par pexie de l’épiglottique sur la face dorsale de la langue.

Le traitement des narines sténotiques consiste en une résection du cartilage alaire. L’élargissement du passage narinaire permet une amélioration du flux inspiratoire.

L’intervention chirurgicale donne d’excellents résultats en l’absence de lésions secondaires. Il est donc fondamental de planifier une intervention précoce, idéalement avant l’âge de 1,5 ans ou 2 ans. A cet âge le risque de lésions secondaires telles que le collapsus laryngé, les lésions bronchitiques chroniques ou les répercussions cardiaques est moins important.

En cas de sténose trachéale, une respiration restrictive peut persister.

Suite à l’intervention, un traitement médical permet de limiter les répercussions digestives. La prescription d’anti-acides durant une durée moyenne de 2 mois permet de faciliter la normalisation du tractus digestif. Si toutefois des troubles digestifs persistent à 2 mois postopératoire, une endoscopie digestive avec biopsies est recommandée à la recherche d’une maladie inflammatoire chronique associée.

Pourquoi est-il important de dépister et traiter le syndrome brachycéphale chez votre compagnon ?

Le chien ou le chat brachycéphale souffrant d’une obstruction des voies respiratoires supérieures est prédisposé à de nombreuses manifestations en lien avec le rétrécissement des voies respiratoires supérieures.

Risque accru de coup de chaleur : les chiens régulent leur température corporelle par le halètement et la transpiration des coussinets plantaires. En inspirant le chien apporte de l’air frais au niveau pulmonaire et il expluse l’air chaud lors de l’expiration. Ce processus est limité chez les animaux présentant un rétrécissement des voies respiratoires supérieures. Les chiens et les chats brachycéphales ne doivent pas être exposés à la chaleur.

Intolérance à l’exercice : lors d’activité physique, la demande en oxygène augmente. La fréquence respiratoire est donc augmentée. Chez le brachycéphale, le rétrécissement des voies respiratoires ne permet pas un apport massif d’oxygène lors d’activité physique importante d’où leur intolérance à l’exercice et leur difficulté à la récupération suite à un effort.

Augmentation des risques anesthésiques : en raison du rétrécissement des voies respiratoires supérieures et des tissus excédentaires présents en région pharyngée, les brachycéphales présentent un risque anesthésique accru en l’absence de traitement de leur syndrome obstructif des voies respiratoires supérieures. La plupart des agents anesthésiques ont des propriétés myorelaxantes qui tendent à limiter l’ouverture laryngée dynamique et à favoriser l’obstruction des voies respiratoires au réveil. Ces animaux doivent bénéficier de techniques anesthésiques adaptées et notamment d’un apport d’oxygène en période de réveil. La pose d’une sonde nasotrachéale permet de maintenir l’ouverture glottique durant les heures suivant le réveil anesthésique et assure la perméabilité des voies respiratoires supérieures.

Les brachycéphales sont très populaires. Leur apparence est unique et leur faciès séduit de nombreux propriétaires. Malheureusement leurs caractéristiques morphologiques peuvent être à l’origine de problèmes majeurs. Une prise en charge précoce et adaptée permet de leur donner un confort de vie normal et permet de prévenir de graves complications qui résultent de l’obstruction des voies respiratoires supérieures.

HUU / ADN ANTAGENE

L’Hyperuricosurie (test HUU)

Fiche pratique Vétérinaire : Hyperuricosurie – Test HUU

Origine et Fréquence

  • Maladie rénale d’origine génétique. Autosomique récessive
  • Trouble du métabolisme entrainant un excès d’acide urique dans le sang et l’urine
  • Prédisposition aux calculs rénaux entre 3 et 6 ans

Quelles sont les races concernées ?

Staffordshire Terrier Américain, Berger Allemand, Berger Australien, Bulldog, Jack Russell, Braque de Weimar

Signes cliniques

  • Difficultés à uriner
  • Présence de sang dans les urines
  • Incontinence urinaire, douleurs abdominales
  • Complications possibles : Insuffisance rénale aigüe, infection du tractus urinaire ou rupture de la vessie

Le chien va-t-il développer une Hyperuricosurie ?

Résultat du test ADN Explication Mon Chien va-t-il développer une Hyperuricosurie? Transmission à la descendance
Homozygote normal (sain) 2 allèles normaux du gène SLC2A9 non Ne transmet pas la mutation
Hétérozygote (porteur sain) 1 allèle normal et 1 allèle muté du gène SLC2A9 non Transmet la mutation à 50% de sa descendance
Homozygote muté (atteint) 2 allèles mutés du gène SLC2A9 oui Transmet la mutation à 100% de sa descendance

Nota Bene : La prédisposition à la formation de calculs urinaires causée par la mutation est variable selon les races. La majorité des chiens homozygotes mutés ne présentent jamais de symptômes.

Pourquoi réaliser un test HUU ?

Conseiller vos clients et adapter une prise en charge de l’animal en identifiant la maladie

Conseiller vos éleveurs sur leur travail de sélection pour éviter de propager la maladie dans la race

Confirmer ou infirmer un diagnostic d’ Hyperuricosurie

Un test facile à réaliser – Test HUU

1 A l’aide du Kit ADN ANTAGENE

  • Réalisez un frottis buccal (voir mode d’emploi fourni avec le kit ADN)
  • Authentifiez le prélèvement

2 Envoyez-nous par courrier normal

  • Le prélèvement
  • Le certificat de prélèvement rempli et signé
  • le paiement par chèque : Test HUU 75€ TTC

3 Vous recevrez sous 10 à 15 jours le certificat de résultat au format PDF par e-mail (propriétaire du chien en copie)


Des tests ADN pour la certification d’origine et la prévention des maladies

https://www.antagene.com/fr

 

PRÉCAUTIONS À PRENDRE AVEC LES BULLDOGS

Les bulldogs ont beaucoup d’amour à donner à leurs maîtres. Cependant, le maître aussi a des attentions particulières à apporter pour le bien-être de son chien. Voici quelques points qu’il faut garder à l’esprit lorsqu’on adopte un de ces chiens.

L’alimentation du Bulldog

Nourrir son chien sans le faire n’importe comment est fondamental. Les bulldogs anglais ont souvent un gros appétit, même s’ils ont mangé une quantité suffisante de nourriture. Il faut donc veiller à ne pas trop les gâter pour qu’ils ne s’empâtent pas.
Leur gourmandise peut aussi les pousser à se ruer sur la nourriture comme des morfales et à engloutir leur assiette au plus vite. Certains mangent tellement goulûment qu’ils en régurgitent leur repas complet. Cela peut aussi arriver quand ils prennent de grosses quantités d’eau d’un coup, qu’ils aient mangé juste avant ou non. Il faut donc avoir un œil sur son chien lorsqu’il mange, pour éviter les mauvaises surprises. Il existe aussi des croquettes adaptées à leur mâchoire qui peut éviter ce genre d’inconvénient.
Un autre problème que l‘on rencontre fréquemment, ce sont les allergies alimentaires. Cela se manifeste souvent par des problèmes de peau : le chien se gratte beaucoup et des rougeurs voire des plaques apparaissent ainsi qu’une chute de poils.
Les causes peuvent varier, mais la principale reste les céréales contenues dans les croquettes. Ce qui peut aussi poser des problèmes sont les aliments à base de protéines de lait, de soja ou de viande de bœuf qui ne réussissent pas à la digestion de certains chiens.
Pour contrer rapidement l’allergie, il faut immédiatement changer l’alimentation de l’animal en excluant les allergènes possibles. Si la réaction est très forte, il faudra aussi penser à donner un traitement médicamenteux. Ensuite, pour identifier l’allergène, on peut introduire un élément à la fois dans l’alimentation du chien, petit à petit, et surveiller si les symptômes réapparaissent. Lors du changement de l’alimentation du bulldog, ce n’est pas seulement sa peau qu’il faudra inspecter, mais aussi ses selles, qui peuvent changer selon le type de nourriture.
Un dernier point est celui des carences que peuvent présenter certains chiens. Dans ce cas, le vétérinaire pourra prescrire des vitamines supplémentaires à administrer quotidiennement.

La chaleur nuit aux bulldogs

La joie de jouer avec son bulldog doit être contenue en période de grosse chaleur. Malheureusement, les chiens brachycéphales (tête carrée et large avec un museau court, voire aplati comme les bulldogs) souffrent beaucoup dès que la température grimpe au-dessus des 25 °C. Leur respiration devient plus irrégulière, ils ont plus de mal à la stabiliser. Alors, quand on les pousse à faire de l’exercice ou à rapporter la balle durant cette période, leur santé est en danger sans même qu’on s’en rendre compte.
C’est donc au maître de modérer l’enthousiasme de son chien en cas de forte chaleur. Il faut aussi veiller à lui offrir de l’eau fraîche régulièrement pour qu’il ne soit pas assoiffé. Si malgré cela, le bulldog ne parvient pas à se rafraîchir correctement, on peut également miser sur des coussins thermo-réfrigérés conçus pour faciliter leur repos pendant les heures les plus chaudes.
Les bulldogs aiment se prélasser au soleil, mais s’ils se réfugient à l’ombre, c’est sans doute parce qu’il est trop chaud pour eux. À force d’observation, on déduit facilement à quel moment on peut profiter du beau temps avec son compagnon ou si l’heure est à la sieste dans un endroit frais.

Les bulldogs ont une bonne hygiène

C’est un point qui tient lieu de cliché, celui qui ne connaît pas les bulldogs les pointera sûrement du doigt en disant qu’ils sentent mauvais. Bien sûr, ce sont des balivernes. Un bouledogue ne sent pas moins bon qu’un autre chien. Cependant, une bonne hygiène est de rigueur et il faut surveiller certains aspects avec plus de rigueur que pour d’autres races.
Les molosses ont des plis au niveau de la tête et de l’encolure où les saletés s’incrustent, il faut donc veiller à ce qu’ils soient propres. On peut aussi leur faire prendre un bain, mais pas trop souvent non plus pour ne pas assécher la peau et toujours en utilisant des produits adaptés. En effet, il ne faut pas oublier que leur peau peut être très fragile, les cosmétiques pour les humains peuvent donner des allergies aux animaux.

Un bulldog adore particulièrement se salir lors de la promenade en se roulant dans toutes les flaques de boue qu’il croise ? Rincer juste à l’eau sans pour autant utiliser de produit. Certains chiens peuvent se contenter d’un vrai bain tous les trois ou quatre mois, mais d’autres demandent un entretien plus fréquent, c’est au maître de connaître son chien et sa peau pour juger s’il peut shampooiner son bouledogue plus ou moins souvent.
Un détail à garder à l’esprit, c’est qu’il ne faut pas appliquer le produit antiparasitant sur votre chien juste après l’avoir lavé. Non seulement cela réduit (voire annule complètement) son efficacité, mais en plus, cela peut le rendre malade, puisque le produit pénètre dans la peau.

Quant à la dentition et son entretien, il faut savoir que les mâchoires plates ne peuvent pas mâcher ce qu’elles veulent. D’abord, ce genre de molosse a la fâcheuse manie de manger goulûment, parfois de gros morceaux, sans forcément prendre la peine de mâcher. Un os en corne trop friable augmente les risques d’étouffement, à éviter donc.
Il existe aussi sur le marché des dentifrices spéciaux pour les chiens. Néanmoins, ils coûtent souvent cher et je vous mets au défi de convaincre un bulldog d’ouvrir la gueule assez longtemps pour lui brosser les dents sans qu’il ne mange le produit ou qu’il s’enfui à toutes pattes. En général, s’il n’a pas été habitué à ce rituel étant chiot, on peut oublier cette alternative.
L’idéal reste de demander conseil à son vétérinaire afin de tirer les meilleurs conseils quant à la méthode à utiliser ainsi qu’aux produits les plus adaptés pour la mâchoire de son bouledogue.

Malheureusement, il y a des inconvénients auxquels on ne peut que faire face. Les bulldogs ont des flatulences très odorantes et, parfois, tout aussi sonores. Même en variant son régime alimentaire avec du riz ou en enlevant certains produits gras, c’est un chien qui a tendance à avoir des gaz, en particulier quand il est excité. Cela touche surtout les bulldogs anglais et bouledogues français, mais les autres types sont aussi sensibles à ce problème. On peut éventuellement demander des comprimés spécifiques chez son vétérinaire, mais le mieux reste encore de l’accepter.
Puisqu’on parle des inconvénients déplaisants, il faut souligner un autre petit ennui au niveau des décibels : celui des ronflements. Là aussi, les quatre races citées sont concernées. Ces chiens ronflent très fort et ce, même quand ils sont réveillés et ils respirent bruyamment. C’est difficile de regarder un film ou sa série préférée avec un chien qui fait la sieste à côté de soi. Bien évidemment, tout le monde n’a pas la même sensibilité face au bruit et puis, à force d’habitude, on n’y fait moins attention. Pourtant, c’est un détail à prendre en compte avant l’adoption si on est un adepte du silence et de la tranquillité.

Les bulldogs sont fragiles

On l’a déjà évoqué, les bulldogs semblent vigoureux et invincibles, mais ils possèdent aussi quelques faiblesses qu’il faut surveiller. Même si plusieurs soucis de santé touchent toutes les races, certaines ont des particularités auxquelles il faut veiller afin que la cohabitation entre le maître et le chien soit la plus longue possible.

Les troubles respiratoires

Les races brachycéphales comme les bulldogs développent souvent quelques problèmes respiratoires. On a déjà parlé des ronflements ainsi que des risques liés aux fortes chaleurs, mais il y en a d’autres.
Il arrive par exemple que la trachée, trop étroite, empêche le chien de respirer correctement en cas d’effort important. Aujourd’hui, on peut opérer ces animaux, mais dans des cas légers on préfère plutôt les ménager. En particulier quand les risques d’anesthésie sont plus importants que ceux des troubles respiratoires dont souffre le bulldog.
Une sténose des narines (quand les narines ne sont pas assez larges) n’est pas non plus à exclure chez ce type de chien, ce qui provoque des ronflements encore plus bruyants. Là aussi, une petite opération de chirurgie peut tout à fait régler le problème, ce qui réduira la sonorité des respirations et des ronflements les rendant plus tolérables, mais attention pas d’opérations de complaisance, il faut vraiment que le bulldog souffre et montre des signes de gêne inquiétants.
Chez les bulldogs anglais, un autre problème peut nuire à la respiration du chien, en particulier lorsque les balades sont trop longues ou trop fatigantes pour lui. En effet, il arrive que le voile du palais soit trop long, ce qui lui demande beaucoup d’effort pour inspirer. Reprendre un souffle et un rythme respiratoire régulier est alors beaucoup trop difficile pour le bulldog. Heureusement, ce problème peut être diagnostiqué assez tôt, même chez les chiots. On soigne le trouble grâce à une chirurgie, qu’on pratique même au laser à l’heure actuelle.

Les troubles ophtalmologiques

Concerne : particulièrement le bulldog anglais et le boxer
Plusieurs maladies liées à l’œil peuvent apparaître chez les bulldogs. Souvent, il ne faut pas tarder à diagnostiquer la maladie et à la soigner sous peine de voir le chien perdre la vue.
Une maladie courante est l’hyperplasie de la glande de Harder. En réalité, c’est une glande qui n’existe pas chez le chien, on la retrouve chez l’Homme, quelques rongeurs et les cochons. Quand les scientifiques se sont rendus compte de leur erreur, l’appellation s’était déjà répandue. Aujourd’hui, on parle plutôt de la glande nictitante. Celle-ci se situe sous la troisième paupière du chien et peut parfois se détacher de son emplacement d’origine. Cette situation fait que l’œil pleure en continu et, dans les cas où la glande devient inflammée, l’infection coule aussi dans l’œil. Il faut donc une opération chirurgicale pour régler le problème.
D’autres maladies, au contraire, comme la kéraconjonctivite sèche ou l’ectropion assèchent l’œil. Dans ces cas-là, on doit parfois opérer, mais le plus souvent il faut soumettre l’animal à un traitement quotidien pour palier le manque de larmes.